L’ amour – Charité

Devant les autres, il faut avoir un esprit de pénitence et d’humilité, avoir conscience non seulement de ce que nous faisons ou avons fait de mal, mais aussi de tout ce que nous ne faisons pas. Saint Séraphim de Sarov recevait tous ses visiteurs avec une grande humilité. Ancore… Διαβάστε τη συνέχεια του άρθρου »

L’ amour – impureté

Le péché d’impureté est un crime contre une autre personne, mais c’est aussi un crime contre soi-même, contre sa propre personne. Dans la passion sexuelle en effet, le sujet de la passion se traite lui-même et traite l’autre comme un instrument de plaisir, se réduit et le réduit à une chose, ignore délibérément et méprise sa propre dimension spirituelle et celle de l’autre, et pèche par là en même temps contre Dieu à l’image dont il est porteur ainsi que son prochain. La passion sexuelle se trouve donc directement liée à l’orgueil, à l’égoïsme, et au manque d’amour envers Dieu, le prochain et soi-même.  Ancore… Διαβάστε τη συνέχεια του άρθρου »

Les maladies mentales

L’origine de la maladie mentale, comme de toute maladie, est spirituelle.

La norme pour l’esprit, sa normalité, c’est de vivre en union avec Dieu.

Il faut tâcher d’être toujours avec Dieu, et tout faire avec sanctification et reconnaissance.  Ancore… Διαβάστε τη συνέχεια του άρθρου »

Les Démons

Quand nous constatons en nous des tendances au mal, il ne faut pas perdre de temps à s’interroger sur leur origine, nous demander ce qui en nous a pu les produire ou les provoquer. Il ne faut surtout pas croire qu’elles font partie de nous-mêmes, qu’elles révèlent un aspect caché de notre personnalité. Il y a un grand danger à se solidariser ainsi avec le mal, à le considérer comme sien, comme faisant partie de soi. En vérité, ces tendances mauvaises sont des tentations qui nous viennent des démons.

Les démons cherchent précisément à nous faire croire qu’ils n’existent pas, qu’ils n’agissent pas, et que le mal vient de nous et fait partie de nous. Il faut se défier de cette ruse. Les démons nous proposent certes souvent des tentations qui correspondent à nos tendances, à nos désirs, à nos goûts, mais ils sont si bêtes qu’ils se trompent souvent et nous proposent aussi des choses qui ne nous concernent pas, pour lesquelles nous n’avons aucune attirance, avec lesquelles nous n’avons jamais eu et n’avons jamais voulu avoir aucun commerce. Encore… Διαβάστε τη συνέχεια του άρθρου »

En cas de Difficultés

Dans nos rapports avec les autres, il faut surtout manifester de la bienveillance, leur faire sentir que nous leur voulons du bien, que nous cherchons à les aider, et surtout que nous ne les jugeons pas. Nous devons chercher à les aider, mais sans nous imposer. Il ne faut pas leur donner des conseils à moins qu’ils ne nous en demandent. Il ne faut surtout pas leur donner des leçons, car très souvent cela les agace et risque de produire l’effet contraire de celui que nous escomptons. Il faut souvent prier pour eux. Ils sentiront ainsi que nous avons de la sympathie pour eux, que nous les aimons. La prière agit pour eux, mais aussi sur nous. La prière ajoute à notre bienveillance.

Quand nous voyons les péchés et les malheurs des autres, nous devons toujours nous en sentir responsables. Διαβάστε τη συνέχεια του άρθρου »

Les Capacités Spirituelles

Tout a un sens religieux. Dieu est le créateur de tout. On ne peut pas dire que quelque chose soit sans rapport avec Dieu.

L’esprit est quelque chose de différent de l’âme et du corps, et en même temps il n’en est pas séparé. Il ne faut pas avoir une vision de l’esprit, de l’âme et du corps comme de facultés séparées. Il ne faut pas voir cela de manière scolastique, comme Aristote ou Thomas d’Aquin. Les trois sont distincts et en même temps unis, à l’image de la Trinité.

On peut distinguer trois grandes facultés dans l’homme : l’intelligence, la volonté et l’affectivité ou les sentiments.

Ces trois facultés doivent s’aider, se contrôler et se soutenir l’une l’autre. Quand l’une est déficiente, il faut faire intervenir les deux autres pour rétablir l’équilibre. Quand l’intelligence ou le sentiment sont déficients, il faut faire agir la volonté. Quand le sentiment et la volonté ne vont pas, il faut faire intervenir l’intelligence. Quand l’intelligence ou la volonté ne vont pas, il faut faire jouer le sentiment. Διαβάστε τη συνέχεια του άρθρου »

La Raison contre la Foi

La foi chez beaucoup de chrétiens en Occident a cessé d’être un état pour devenir une idée qu’on a sur Dieu.

Quand on fait un travail théologique d’ordre intellectuel, il faut le faire dans un esprit de prière, car c’est la seule garantie de ne pas tomber dans des erreurs. Si quelqu’un veut nous contredire au sujet de la foi, nous adresse des objections dans un esprit de malignité, il faut faire intérieurement une prière au Saint-Esprit afin qu’il nous éclaire et nous indique ce qu’il faut répondre.

Il ne faut pas se laisser accabler par les pensées des choses matérielles, et ne pas se crisper sur elles, mais garder au contraire vis-à-vis d’elles un certain détachement. En ayant ce détachement nous pourrons d’ailleurs mener plus facilement à bien toutes nos entreprises. Διαβάστε τη συνέχεια του άρθρου »

La Vraie Voie Spirituelle

La prière est sobre. Elle est incompatible avec toutes les formes de « pentecôtisme ». Les « pentecôtistes », comme les membres de la plupart des sectes, se manifestent par diverses extravagances, notamment des danses et des cris. Il est mauvais de rechercher par un effort de la volonté les états spirituels. Il faut prier, et attendre avec patience et humilité. Les techniques de ravissement des mystiques occidentales sont inacceptables. La méditation telle qu’ils la recommandent est très malsaine, car l’homme fait alors un effort de volonté pour trouver des idées, alors que tout doit être dans l’attitude morale. La spiritualité est dans l’être et non dans les idées.

La prière de Jésus ne peut être pratiquée en dehors de l’Église ; c’est l’Église qui lui donne son sens. Elle ne peut être envisagée isolément, être séparée de son contexte. La prière de Jésus est un ensemble. Elle doit s’accompagner de la lutte contre les passions. Or ceci n’est possible que dans l’Église, par la force que nous communiquent les sacrements. En dehors de l’Église, et sans la lutte contre les passions, la prière de Jésus n’est pas valable. La prière implique la pratique des vertus et notamment de l’humilité. Elle doit se faire dans un état de contrition. Elle suppose également la pureté ; sans pureté, elle ne peut être valable et devient « nerveuse ». Διαβάστε τη συνέχεια του άρθρου »

La Priere

Il y a deux aspects dans la prière : une demande d’aide et une contemplation.

Nous devons avoir constamment l’attitude d’un petit enfant qui, face aux difficultés ou aux dangers, recourt spontanément à l’aide de sa mère ou de son père.

La prière doit être notre respiration première. La prière, même quand elle marche bien, doit être reprise de nouveau chaque jour. Rien n’est acquis pour les jours suivants. Chaque matin est un recommencement.

De même que le corps devient malade et meurt si on ne le nourrit pas, l’âme devient malade et meurt si l’on ne prie pas. La prière, c’est la nourriture de l’âme. Διαβάστε τη συνέχεια του άρθρου »

Le Repentir

La pénitence est avant tout une demande de pardon à Dieu pour une pensée, un acte ou un état.

Il ne faut jamais, en se levant, se décourager à cause des fautes qu’on a commises la veille ou les jours précédents. Il faut commencer chaque jour comme s’il était nouveau, il faut dès le matin tout reprendre de zéro. D’autre part, il faut vivre chaque jour comme s’il était le dernier. Les Pères disent que toute journée qui n’a pas été vécue ainsi est une journée perdue.

Il faut avoir la certitude qu’il n’y a pas de déterminisme dans le péché, mais que Dieu est toujours plus fort que le péché et qu’il n’est pas de péché ou de passion qui ne puisse être finalement vaincu par la force de la grâce. Διαβάστε τη συνέχεια του άρθρου »

Paroles Staretz Serge Chevitch (Γαλλικά, French)

Juger Ses Propres Pensées

Il faut dans chaque acte et chaque pensée de sa vie mettre le levain de la prière. Et si l’on a raté un acte, il faut mettre le levain de la pénitence. Il faut mener une vie attentive, avoir toujours une conscience vigilante. Il faut surveiller chaque acte et chaque pensée. Il faut s’habituer à juger ses actes et à discerner ses pensées. Il faut voir celles qui viennent du diable et les rejeter avant qu’elles ne trouvent des échos en nous.

Les passions se manifestent d’abord dans la pensée, puis, si elles trouvent un écho en nous, c’est-à-dire si nous leur prêtons attention, si nous leur manifestons de l’intérêt, notre sentiment collabore avec elles (c’est à ce moment que naît notre responsabilité ; avant, tant que nous n’avons pas porté intérêt aux pensées, nous ne sommes pas responsables). Enfin, dans un troisième temps, elles se traduisent en actes. Ce passage à l’acte est grave. Il faut absolument empêcher cette évolution en refusant de dialoguer avec les pensées quand elles apparaissent. Il faut les repousser immédiatement. Car si nous acceptons les pensées, elles demeureront en nous et nous feront croire qu’elles nous appartiennent, qu’elles constituent notre nature. Διαβάστε τη συνέχεια του άρθρου »

Un bon pour la vie spirituelle

Nous devons nous efforcer d’avoir dès le départ la bonne Weltanschauung, la bonne conception de la vie.

Il faut veiller à être toujours alerte, dans un état de dynamisme, ce que saint Paul appelle le « zèle ». Il faut exclure toute passivité, ne pas se laisser aller, mais prendre sa vie en main ; ne pas se laisser guider par ses sensations, son imagination, ses impressions, mais être en tout et toujours maître de soi. C’est la vertu que les Pères appellent la « tempérance » en son sens le plus large. Nous avons reçu pour cela la force de la grâce, que nous avons reçue dans les sacrements. Διαβάστε τη συνέχεια του άρθρου »

Le Père Serge Chévitch (1903-1987), un Starets Russe en Île de France. Biographie (4)

Photo prise le 30 Novembre 1957 devant l'entrée de l'église des Trois Saints Hiérarques, à l'occasion de la consécration de Monseigneur Antoine Bloom (quatrième à partir de la droite, imberbe). Le Père Sophrony et le Père Serge sont en deuxième et quatrième position à partir de la gauche.

Ordonné diacre le 11 et prêtre le 12 septembre 1945 en la cathédrale Alexandre-Nevsky, rue Daru à Paris, le Père Serge fut désigné comme recteur de l’église de la Sainte-Trinité à Vanves. À cette charge vint très peu de temps après s’ajouter celle d’higoumène du skit du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis près de Trappes (Yvelines).

Pendant cette période, le Père Serge était en relation épistolaire suivie avec le célèbre Starets Chariton, higoumène du monastère de Valaam, qui lui donna maints conseils utiles pour sa vie spirituelle. Ancore… Διαβάστε τη συνέχεια του άρθρου »

Le Père Serge Chévitch (1903-1987), un Starets Russe en Île de France. Biographie (3)

Le novice Georges (le futur Père Grégoire) Krug

À la banque, son travail n’était pas très accaparant et lui laissait beaucoup de temps libre. Il l’occupait alors à lire, à relire et à recopier des œuvres des Pères de l’Église. Il appréciait particulièrement les Apophtegmes des Pères du désert et l’Échelle de saint Jean Climaque qu’il recopia entièrement.

Menant de plus en plus une vie de prière et cherchant à mettre en application les enseignements des Pères dont il se nourrissait quotidiennement, Cyrille se sentit attiré par la vie monastique. Empêché de s’y engager immédiatement (il devait subvenir aux besoins matériels de sa famille et de deux servantes âgées), il menait cependant autant que possible la vie d’un moine « dans la ville ». En 1938, il confia son projet de devenir moine au Starets Silouane. Ce dernier lui donna sa bénédiction dans la dernière lettre qu’il écrivit, concluant celle-ci par un conseil qui allait se révéler prophétique : « Va et dis le plus possible aux gens : «Faites pénitence !» ». Écrite peu de jours avant la mort du Starets, elle fut trouvée sur sa table de travail par le Père Sophrony qui se chargea de la poster. Alors que Cyrille se disposait à se retirer au Mont-Athos, la guerre éclata. Διαβάστε τη συνέχεια του άρθρου »

Le Père Serge Chévitch (1903-1987), un Starets Russe en Île de France. Biographie (1)

Le Père Serge Chévitch

Cyrille (le futur Starets Serge) est né le 3 août 1903 (21 juillet suivant le nouveau calendrier) à La Haye (Pays-Bas) où son grand-père maternel, Cyrille Struve, exerçait les fonctions d’ambassadeur de Russie et où ses parents, Georges et Marie Chévitch étaient alors en visite. Ceux-ci retournèrent en Russie alors qu’il était âgé de trois semaines.

Son père était officier supérieur dans l’armée russe. Il était issu d’une famille noble de la République de Venise qui possédait un fief en Herzégovine. Il disposait d’un important personnel de maison et avait pris soin d’engager des employés français, allemand et anglais, afin que ses enfants puissent apprendre à pratiquer les trois langues. C’est ainsi que Cyrille parlait déjà parfaitement le français à l’âge de huit ans. Il resta toujours reconnaissant à sa nourrice française, Parascève, de lui avoir non seulement enseigné la langue et la culture d’un pays qu’il aimait, mais aussi d’avoir fortement contribué à sa première formation religieuse. Cyrille était un garçon éveillé, courageux, bon et généreux. Ancore… Διαβάστε τη συνέχεια του άρθρου »